1ère partie du dossier sur la Série Zelda. Veuillez commenter uniquement sur le Topic d'Accueil du dossier, merci. Et bonne Lecture


Si une personne ici n’a jamais entendu au moins une fois parler de Zelda, qu’elle m’envoie un MP pour m’expliquer de quelle planète éloigné elle vient.
Non mais sérieusement, The Legend of Zelda, une série qui a donné tout son sens au mot Aventure dans les jeux vidéos. Moins connu que la série Mario, elle n’en reste pas moins une série incontournable que tous les joueurs ont été obligés d’y jouer au moins une fois dans leur vie, ne serait qu’au moins à Ocarina of Time ou Twilight Princess pour ne citer que les deux plus connus. Basé sur une simple idée d’un développeur qu’on ne présente plus aujourd’hui, qui aurait cru quand le premier jeu Zelda était sorti en 1986 qu’il serait le début d’une des séries les plus célèbres du jeu vidéo.
Cet année marque le 25ème anniversaire de la série, et en tant que l’un des plus grand fans de cette série sur le forum, je n’aurais jamais pu refuser de vous parler de cette série qui me berce depuis que j’ai 3 ans à travers le dossier le plus complet possible de ma part.

I) Zelda, c’est quoi ?

Poser cette question est un vrai blasphème, mais je me dois de renseigner les quelques extraterrestres qui pourrait la poser.

La série The Legend of Zelda est une série de jeux de type Action-RPG/Aventure, imaginée par Shigeru Miyamoto, l’illustre créateur de Mario et Donkey Kong, sorti sur tous les supports que Nintendo que nous a offert à ce jour, de la Nintendo Entertainement System (NES) avec The Legend of Zelda jusqu’a là Wii avec dernièrement Skyward Sword.

Le scénario de base est quasiment toujours le même : un jeune homme, nommé par défaut Link, doit délivrer la Princesse Zelda du vil Ganon(dorf) à l’aide du cadeau laissés par les déeses, la Triforce, ainsi que l’épée de Légende (appellée également Master Sword ou Excalibur).
Mais par rapport à la série Mario, le scénario qui est lié à ce scénario de base n’est jamais (j’insiste sur le jamais) le même.

L’histoire principale de Zelda se déroule dans la contrée fictive d’Hyrule (certains jeux notamment les jeux Game Boy (Color) ne se passe toutefois pas là bas). Des environnements récurents y sont souvent présents :
- le mythique Chateau d’Hyrule, généralement lieu important du début ou de la fin du jeu. Centre du Royaume d’Hyrule dirigé par les Princesses Zelda (oui “les”) ou par leurs pères.
- le village Cocorico, véritable symbole dans la série Zelda, généralement un lieu central et important dans la série où l’on revient plusieurs fois
- la Plaine d’Hyrule, le Lac Hylia, les Montagnes de la Mort, et j’en passe...

S’il ne semble avoir souvent aucun lien entre les divers jeu Zelda, c’est que chaque jeu se passe à une époque différente. Le jeu le plus ancien dans la chronologie est Minish Cap (même si certains tiennent à penser que Skyward Sword mériterait mieux cette place), le plus jeune dans la chronologie étant Spirit Tracks. Voici une petite liste ainsi que le lien détaillé de la chronologie la plus probable établit par cg388 sur JeuxVidéo.com (que j’approuve personnellement)

- Minish Cap (11ème jeu de la série)
- Four Swords (jeu a part vendu avec le remake d’A Link to the Past sur GBA)
- Skyward Sword (15ème) (peut également être placé avant Minish Cap)
- Ocarina of Time (5ème)
- Majora’s Mask (6ème)
- Twilight Princess (12ème)
- The Legend of Zelda (1er)
- Adventure of Link (2ème)
- Oracle of Ages/Seasons (7ème et 8ème)
- A Link to the Past (3ème)
- Link’s Awakening (4ème)
- The Wind Waker (9ème)
- Phantom Hourglass (13ème)
- Spirit Tracks (14ème)
(Le 10ème, Four Swords Adventure, est un peu plus difficile à placer a cause de la présence de Ganon et de Vaati dans le titre)

Pour plus de renseignements :
http://www.jeuxvideo.com/dossiers/00013121/zelda-la-chronologie-de-la-serie.htm

Chacun de ces jeux seront détaillés un peu plus tard dans ce dossier.

Zelda est aussi une série qui a su innover de par son gameplay et même par sa programation elle même. En effet, The Legend of Zelda sur NES est le premier jeu de l’histoire à proposé un système de sauvegarde (avant, tout fonctionait par mots de passe), et même plus que ça, ce n’est pas 1 mais 3 fichiers de sauvegardes que vous pouviez avoir en même temps. Depuis, tous les jeux Zelda possèdent 3 fichiers de sauvegardes (sauf les deux Opus DS qui n’en possèdent que 2) et permettent de faire jouer toute la famille avec chacun sa partie personnelle.

Zelda, c’est aussi le plus réussi des passages de jeux en 2D vue aérienne aux jeux en 3D vue troisième personne (derrière le joueur). Depuis, malgré de très bons jeux en 2D, ce sont les jeux Zelda en 3D qui dominent les ventes (Ocarina of Time restant toutefois le plus vendu de la série).

La série a toujours su étonner, en particulier par sa touche graphique différente d’un opus à l’autre. Réalisme et Cel Shading sont les thèmes graphiques les plus repris dans la série, mais même les deux Opus 3D en Cel Shading sont différents l’un de l’autre : Skyward Sword le mixant aussi avec le côté réaliste.

Le Gameplay d’un Zelda, c’est toute une histoire, comme si chaque manette de chaque console avait été pensé pour un Zelda (si ça se trouve, c’est le cas). Chaque opus a su s’adapter à la perfection à la manette du support proposé et tous les boutons servent efficacement (même si je n’ai toujours pas compris l'intérêt de le possibilité d’enlever la mini-carte sur l’écran). De plus, c’est une rare série à l’instant de Mario où l’on a rien à reprocher à la caméra. De plus, le Lock sur un ennemi, objet ou autre est apparu dans Ocarina of Time et est présent dans de nombreux jeux actuellement : c’est un système sur lequel on peut toujours compter dans un Zelda en 3D !

Zelda, c’est aussi une musique inoubliable qui nous envahit à chaque épisode, au point même d’organiser un concert sur 25 ans de musiques hyliennes. Certains thèmes tels que le thème principal de Zelda, la Vallée Gerudo (OOT) ou encore l’ile du Dragon (WW) sont connus dans le monde entier. Il est difficile d’imaginer un Zelda sans musique de qualité, même les thèmes 8-bit sur GameBoy étaient entraînant et géniaux.

Pour finir, Zelda, c’est une succession de donjons plus géniaux les uns que les autres avec entre des environements a couper le souffle et des quêtes principales et annexes qui vont tiendront attaché à votre console entre 20 et 70 h de jeu.

Après cette brève description (oui ça c’est bref, je vous assure, vous n’imaginez même pas tout ce que je n’ai pas mentionné), il est temps d’arriver au point culminant de ce dossier : les jeux Zelda détaillés un par un !

II)Les jeux Zelda (par ordre chrologique de sortie)

1er jeu : The Legend of Zelda (Nintendo Entertainement System, 1986)

Pour démarrer une série mythique, il faut un jeu mythique. Mais, quand ce jeu à été développé, il était encore difficile d’immaginer à quelle point ce jeu bousculerait la planète jeux vidéo.
A l’origine, tout part d’une passion pour un créateur de génie, Shigeru Miyamoto, à parcourir des zones innexplorés. Lors de ses nombreuses ballades d’enfance dans les campagnes aux alentours de Kyoto, il découvrit une grotte, il mit un temps à se donner le courage d’y entrer. Dedans, il se perdit puis en ressorti, heureux d’avoir retrouvé la lumière du soleil.
Egalement, à l’époque sortait un chef d’oeuvre du cinéma fantastique, Legend, de Ridley Scott. Dans ce film, une belle jeune fille se fait enlevé par le Mal, et le jeune Jack, intrépide vagabond des forets, se doit d’aller la sauver (Je peux me vanter d’avoir regarder ce film que je vous conseille absolument).
En mélangeant ceci à ses expérience personnelles, le créateur de Mario a décidé de se tenter dans le thème de l’aventure, où l’on incarne un héros qui doit sauver une jeune princesse des griffes d’un vil ennemi. Il nomma cette princesse Zelda (en l’honneur de Zelda Fitzgerald), le vil ennemi Ganondorf et le héros Link, comme nom par défaut, mais laissa aux joueurs le choix de leur personnage, insistant sur l’un des principes fondamentaux de la série Zelda, l’immersion : Link, c’est vous, et vous êtes Link (d’où la particularité que Link ne parlera donc jamais).

Dans ce jeu, vous débarquez au sud de la partie d’Hyrule, assez désolée, où se passe le jeu. Après avoir obtenu une épée de la part d’un vieil homme, vous partez à la recherche des donjons dans lesquels se trouvent les parties du triangle de la Sagesse, un des trois parties fondamentales de la Triforce qui n’apparait pas encore dans son intégralité dans le jeu. Mais restons dans le sujet, les donjons. Dans ce jeu, vous avez une particularité, vous pouvez faire les donjons dans l’ordre que vous le voulez. Même si certains donjons sont accessibles grâce à des objets particuliers (il faut le radeau pour atteindre le donjon 4, une lanterne pour atteindre le donjon 8), tous les autres sont accessibles dès le début. Il est toutefois conseillé de les faire dans l’ordre à cause de l’augmentation de la difficulté.

La difficulté, parlons-en, si les Zelda actuels sont considérés comme faciles (même si Skyward Sword a essayé de remonter un peu la difficulté), le premier Zelda est, l’on peut l’avouer, difficile. Vous démarrez avec 3 coeurs seulement et vous devez survivre aux attaques des ennemis puis des boss sans mourrir pour en obtenir de nouveaux (il y en avait quand même dans la map). Et qui dis jeu difficile dis aussi jeu long. Il vous faudra minimum une vingtaine d’heures pour finir le jeu sauf si vous ne mourrez jamais et que vous êtes extrêmement rapide.

Revenons aux objets : si certains objets sont passés à la trappe après (radeau, echelle), d’autres sont revenus dans la quasi totalité des jeux Zelda tels que les bombes, l’arc ou encore le boomerang. La flute est le premier objet musical de la sériel mais n’a pas une grande importance dans le jeu sauf dans le 5ème donjon.

On en oublie parfois de parler du support sur lequel ce Zelda était, la NES. Il est vrai qu’a l’époque on est loin de ce que nous propose les consoles HD actuelles, mais on peut dire tout ce qu’on veut, c’est quand même beau. Les environnements sont déjà variés à l’époque (montagnes, lacs, forets, rivières, etc...). On passe d’écran en écran, principe repris dans les premiers Zelda sur consoles portables, avec quasiment aucun temps de chargement.

En conclusion, ce Zelda a érigé les bases de la série mythique et tout vrai fan de Zelda se doit de l’avoir essayé au moins une fois. Réédité en NES Classics sur GBA et disponible sur la console virtuelle de la Wii et de la 3DS (actuellement uniquement pour les Ambassadeurs 3DS.)

Résumé de ce que le jeu a apporté à la série :
- 3 sauvegardes
- Principe des donjons
- Objets : bombes, arc, boomerang et même lanterne
- Premier objet musical : flute
- Vie sous forme de coeurs : 3 coeurs au début
- Base du scénario
- Apparition morcelée de la Triforce (seuls les triangles de Sagesse et de la Force sont présents)
- Gameplay de base de la série (bouton objet, bouton épée, déplacement à la croix,
- Carte et Boussole dans les donjons
- Une grande partie des ennemis de la série : Octorok, Zora Nocifs, Bokoblins, et bien d’autres
- Apparition de Ganondorf (sous sa forme monstre sanglier Ganon)
et j’en oublie sûrement


2ème jeu : Zelda II, The Adventure of Link (Nintendo Entertainment System, 1988)

Jeu le plus mal-aimé de la série, le plus dur aussi. Il a osé une pente que la série n’a jamais reprise : le 100% RPG. Adieu les objets, bonjour les sorts magiques ! Fortement critiqué par la communauté, il n’en reste pas moins un excellent jeu.

Au premier abord, on constate que le jeu est complètement différent du jeu d’origine, on se déplace sur la map du monde et lorsque l’on est touché par une des formes d’ennemis sur la map, on passe dans une phase de niveau en scrolling horizontal. Un ennemi tué, de l’expérience récupéré. Oui, dans ce Zelda et uniquement celui là, vous pouvez monter de niveau. Mais ce qui a du faire rager la communauté de joueurs, c’est surtout le fait que l’expérience cumulée est perdue au Game Over, et il faut tout récupérer pour pouvoir grimper plus haut dans les niveaux (ceux ci sont toutefois conservés).

Le scénario du jeu suit celui du premier opus : Zelda tombe dans un profond sommeil, et il vous faut trouver la partie manquante de la Triforce, le Courage. Seuls les trois parties réunis permettront son réveil, mais les sbires de Ganon vont tenter de vous en empêcher et de vous tuer, seul moyen de faire revivre leur maître déchu au précédent opus.

L’un des principal ajouts de l’opus est la magie, accompagnée de sa jauge. Vous apprenez tout au long du jeu divers sorts dont pour n’en citer que quelques uns le bouclier, le super saut ou la transformation en fée. Mais pour obtenir ces pouvoirs, il va vous falloir récupérer des objets particuliers qu’il faut apporter à une jeune femme dans les différentes villes pour pouvoir entrer dans l’enceinte de sa maison où se cache dans le sous sol un magicien qui vous apprendra les différents sorts.

Les villes, parlons en, c’est la première apparition des villes dans un jeu Zelda. Celles-ci sont assez répétitives avec une maison “de soin”, une maison pour régénérer votre barre de magie et une maison où se trouve un magicien. Vous pouvez apprendre des informations de la part des PNJ qui apparaissent uniquement dans ces mêmes villages. Petite anecdote : les noms des villes vous sûrement très familiers puisque ce sont les noms des sages d’Ocarina Of Time (Ruto, Darunia, etc...)

Hors des villes, vous alternez deux phases de gameplay : les déplacements sur la map et les environnements en scrolling horizontal. Ces derniers interviennent lorsque vous rentrez en contact des formes d’ennemis sur la map ou dans des endroits spécifiques tels que les entrées de grottes. En fonction de l’endroit où vous êtes touchés par les formes, vous atterrissez dans un environnement particulier, il en existe des divers : désert, plaines, foret, marais, etc... Vous rencontrez dans ces environnements un certain lot d’ennemis, facile ou difficile en fonction de la forme ennemie touchée.

Certains environnements ne bougent pas sur la map tels que les grottes, les ponts etc... Certains sont obligatoires à traverser et peuvent être séparés en plusieurs salles. Toute la difficulté du titre est dans ces traversées. Les Montagnes de la Mort, qui apparaissent pour la première fois, sont l’endroit le plus difficile du jeu a cause de l'enchaînement de grottes qu’il propose. Malheureusement il faut franchir cet obstacle avant le 2ème donjon et il rebutera nombre de joueurs (moi même j’en fais partie).

Les donjons, puisqu’on y est, il sont également en scrolling horizontal et inclus un système d’ascenseur : c’est donc la première fois que les donjons ont plusieurs étages. Vous devez souvent alterner entre les étages, mais le boss est souvent tout au fond. Celui-ci d’ailleurs possède une barre de vie visible mais est très difficile à vaincre.

Les ennemis du jeu sont en grande partie repris du premier jeu mais avec une vue de coté. Ils sont en général plus chiant à vaincre et à éviter.

Pour finir, il reste un jeu très fluide avec peu de temps de changement, les passages de la carte à la phase de combat sont très rapides, les villes. Malgré sa difficulté qui pourrait repousser de nombreux joueurs, il reste un hit de la NES. Réédité également en NES Classics sur GBA et disponible sur la console virtuelle de la Wii et de la 3DS (actuellement uniquement pour les ambassadeurs 3DS).

Résumé de ce que le jeu a apporté à la série :
- Apparition de la magie
- Premières villes et premiers PNJ dans un Zelda
- Donjon a étage
- Le système des quêtes
- Apparition des Montagnes de la Mort
- Objets : Marteau (repris sous diverses formes)

(Sachant que je n’ai jamais réussi à dépasse les montagnes de la mort, il est possible que j’ai oublié des choses dans le jeu, n’hésitez pas à compléter si vous avez des ajouts en tête)


3ème jeu : A Link to the Past (Super Nintendo Entertainment System, 1992)

Il est impossible de parler de Zelda sans parler du jeu qui a envoyé la Super NES au 7ème ciel. Nouvelle console, nouvelles capacités. C’est grace à ça que A Link to the Past est devenu un Zelda incontournable que tout fan de Nintendo se doit de posséder.

A Link to the Past, c’est avant tout une complète et profonde refonte graphique. Tout à changer depuis les Opus NES, les environnements sont plus réalistes, d’ailleurs ces mêmes environnements seront utilisés pour la première en tant que thème de donjon.

Oui, les donjons sont maintenant à thème (exemple : la palais de glace, avec un thème... de glace). Ils sont basés sur le mélange des donjons des deux premiers Zelda, des donjons multi-salles avec des clés pour ouvrir des portes particulières, et généralement à plusieurs étages (les donjons-tour peuvent atteindre 8 étages différents). Il y a en tout 12 donjons (un record actuellement inégalés) Sont également implémentés des interrupteurs divers (plaques de pressions, levier rouge/bleu, etc...) qui seront repris dans une grande partie des donjons de la série.

Le scénario du jeu est beaucoup plus poussé : Agahnim, un vil sorcier, prétend pouvoir sauver le royaume d’Hyrule, pris d’assaut par des hordes d’ennemis. Mais il s’avère que ses seuls intentions étaient de retrouver les descendants des 7 sages qui ont fermés la porte vers la Terre d’Or (repris sous le nom de Saint Royaume dans Ocarina of Time) où se trouve les reliques de la Triforce. Lorsque la 6ème jeune fille descendante est sacrifié, la dernière, Zelda, envoie par télépathie une demande de secours que le jeune Link et son Oncle reçoivent. L’Oncle mourut (bêtement) en se cassant la jambe, Link pris alors la relève pour sauver la princesse. S’en suit une première quête pour trouver les 3 éléments qui permettent d’obtenir la célèbre Excalibur. Mais Zelda se fait toutefois enlevé et la porte vers la Terre d’Or est ouverte. Agahnim transforma alors cette terre sacrée en monde des ténèbres.

Monde de la lumière et monde des ténèbres, thème très souvent repris dans la série, sont deux mondes distincts qui marchent ensemble. C’est la première fois dans un Zelda que ce “multi-world” est présent. Et sa gestion est parfaitement gérée. Vous pouvez passer d’un monde à l’autre simplement en regardant dans un miroir magique, mais le trajet dans l’autre sens est plus compliqué : il faut trouver des portails allant du monde de la lumière à celui des ténèbres dans les différents lieux d’Hyrule.

La plupart des lieux cultes d’Hyrule sont apparus avec ce titre :
- le village Cocorico
- le Chateau d’Hyrule
- le Lac Hylia
- la Cascade Zora
- les Bois Perdus
- les Montagnes de la Mort sont reprises

Les Objets se sont vus décupler en nombre avec de nombreux devenus cultes : Grappin, Bracelets de Force, Pelle, Canne de Somaria, Bouclier Miroir, Bottes de Pégase, et j’en passe.

Nouvelle Manette, nouveau gameplay : beaucoup plus d’actions sont possible, notamment grâce à l’ajout de 4 boutons supplémentaires (X,Y,L et R), tels que les roulades, une carte, la possibilité de nager, etc...

La difficulté du jeu a elle toutefois beaucoup régressé. Si vous avez seulement 3 coeurs au départ, vous pouvez en cumuler jusqu’a 20 coeurs, dont un certain nombre sont fragmentés dans tout Hyrule : 4 fragments forment 1 coeur entier supplémentaire. Principe repris alors dans tous les Zelda.

En conclusion, le jeu est une perle vidéo-ludique qui à donné à la série une grande partie de ses lettres d’or. Le jeu influencera tous les Zelda suivants en 2D et même quelques uns des Zelda 3D. Ne pas y jouer serait une grande erreur, tellement que le jeu est long et plaisant. Ce jeu a été rééedité sur la console virtuelle de la Wii et a eu une édition spéciale GBA accompagné du jeu Four Swords (dont nous reparlerons plus tard).

Résumé de ce que le jeu a apporté à la série :
- la plupart des environnements célèbres
- Objets : Pelle, Grappin, Bottes de Pégase, Bracelets de Force, Bouteille-Flacon etc...
- Apparition brève de l’Ocarina, appelé encore Flute, qui sert de moyen de transport rapide.
- Donjons type repris dans de nombreux Zelda voire tous ceux qui ont suivis.
- Multi-World (duo lumière-ténèbres)
- Actions de déplacements principales (roulades, possibilité de soulever des blocs, nager, courrir)
- Quart de Coeurs
- Quetes annexes en nombre important
- Premiers Mini-jeux
- Jeu traduit multilingue (premier Zelda en français)


4ème jeu : Link’s Awakening (GameBoy, 1993)

Premier Zelda à tenter l’aventure portable, personne ne se rendit compte à quelle point ce jeu marqua les générations et prouva qu’un jeu portable peut avoir le même potentiel qu’un jeu salon. (pour vous dire, même le Joueur du Grenier l’adore).

Avant tout, le principal élément qui sera le seul a porter dans la série sera la monochromie : en effet je rappelle que la première GameBoy n’avait pas encore de couleurs. Ce jeu est donc la preuve que le noir et blanc n’est pas si mauvais que ça (toutefois, en hommage, le jeu est ressorti en version Deluxe sur GameBoy Color avec une retouche complète des couleurs et un nouveau donjon).

Parlons scénario tout d’abord. Link’s Awakening est le premier jeu Zelda qui ne se pas dans la contrée d’Hyrule, mais sur l’ile Cocolint. Vous accostez ici après avoir échoué et vous rencontrez Marine et son père, qui vont servir de Zelda et papa Zelda dans le jeu, même s’ils ne se font toutefois pas enlever (et heureusement pour une fois). Vous vous rendez compte que le seul moyen de sortir d’ici est de réveiller le Poisson-Lune, qui dort dans un oeuf au sommet de l'île. Pour cela vous devez trouver 8 instruments qui lorsque ils seront joués ensemble devant l’oeuf permettront son ouverture. Et chaque instrument est caché dans un des 8 donjons de l'île.

Un objet crée pour le jeu a été très souvent repris : la Plume de Roc. Sachant que Link n’a jamais vraiment su faire des sauts dans les précédents opus, il permettra cette action notamment dans la plupart des jeux Zelda 2D (il sera remplacé par un saut automatique dans les Zelda 3D).

Le gameplay du jeu revient aux bases du premier opus en gardant les acquis de Zelda III. Vous passez d’écran en écran (cette fois aidé par une carte beaucoup plus précise que celle de Zelda I). Les objets cités plus haut sont intuitifs et faciles d’utilisation. La difficulté du jeu est similaire à celle d’A Link to the Past.

Les donjons n’ont pas tellement changés, on constate l’arrivée des mini-boss, généralement situés avant l’objet du donjon. Les Boss sont majoritairement prévu pour être tué avec ce même objet. Il y a également des phases en 2D plateforme dans certaines parties de donjon, où vous pourrez trouver des Goombas et des Flora Pirahna.

Oui, parlons en, ce Zelda s’est permis dans tout le jeu de nous offrir une série de Clin d’Oeil à Mario et autres : poupée Yoshi et photo de Peach dans la quète de la Loupe, Chomp, ennemis Kirby, Prince Richard, (apparu dans un autre jeu non Nintendo) Wart (ennemi de Super Mario Bros 2 (USA)) qui vous apprendra le chant de la grenouille à un prix exorbitant.

L’Ocarina apparaît enfin sous ce nom mais n’a pas encore une très grande importance dans le scénario (même si il est indispensable pour finir le jeu). Il est le premier instrument de la série à posséder plusieurs chants, dont le Chant de Marine, essentiel pour ouvrir l’Oeuf du Poisson Lune.

Un Hibou nommé Kaepora Gaebora (qui reviendra très souvent dans la série sous diverses formes) vous servira de guide tout le long du jeu. Il vous apprendra tout ce que vous devez savoir sur l’histoire de Cocolint, la direction à prendre pour rejoindre les donjons et des indications diverses.

En conclusion, malgré sa monochromie, Link’s Awakening reste tout de meme un excellent jeu Zelda sur GameBoy complet et prenant qui vous procurera des heures de plaisir.

Résumé de ce que le jeu a apporté à la série :
- Premier jeu Zelda sur console portable
- PNJ récurent: Kaepora Gaebora
- Mini Boss dans les donjon
- Objet : Plume de Roc
- Objet Musical : Ocarina avec plusieurs chants
- Téléporteurs (4 disséminés dans tout Cocolint)
- Premier Mini-jeu de Peche
- Clins d’Oeil

Une première partie qui commence bien ^^.

C'est bien écrit, clair et aéré. La reproche que je pourrai faire c'est que ça manque cruellement d'illustrations.

Au niveau de la chronologie, il ne faut pas tout considérer chronologiquement. Certains épisodes sont directement liés (Majora's Mask après Ocarina of Time, Spirit Tracks après Phantom Hourglass après Wind Waker), mais pour d'autres, on peut ignorer leurs liens : Ocarina of Time avant ou après Wind Waker ?

Pour répondre à cette question, Miyamoto a déclaré dans une interview qu'il fallait concevoir le scénario de la série comme une véritable légende : c'est en étant racontée de générations en générations qu'elle s'est transformée et modifiée, ce qui peut par ailleurs expliquer le changement de graphisme.

Je fonce lire la suite.