Pourquoi ?Honnêtement, je l’avoue, j’ai craqué. Ce soir, je me suis assise devant ma télévision, j’ai allumé ma NGC (avec un skin de Twilight Princess \o/) et eut à faire un choix déchirant. Legend of Zelda vs Majora’s Mask vs Ocarina of Time. Mais que faire, dis-je dans un élan de panique. Sous le coup de l’impulsion, mon choix s’est porté sur le premier Zelda. Et pourquoi ?
Parce que, premièrement, j’ai toujours donné peu de chances au premier opus de la série qu’est The Legend of Zelda et que le geste était tout simplement impardonnable. J’ai donc remédié à la situation et voilà ce que j’ai découvert : des couleurs vivantes, des musiques amusantes, des bruitages excessivement drôles, un premier donjon introuvable ET un nombre incalculable de morts. Malgré ces plantages successif avant même d’avoir fini le premier temple, j’aurais plus été du genre à lancer ma manette noire de Gamecube dans un coin de la pièce. Et bah NAH, je trouvais ça quand même divertissant.
« IT’S DANGEROUS TO GO ALONE! TAKE THIS. »Directement après l’écran titre du jeu, on choisit indubitablement le nom de notre héros tout de vert vêtu (quoiqu’on change de tunique durant le jeu) et on se lance, comme ça, bang, sans grand avertissement, comme c’est le cas dans la plupart des jeux de l’époque. Je vois une porte (doux euphémisme pour dire que c’était surtout un gros rectangle noir), autant y aller. Dès que j’entre, un homme barbu me hèle en disant « IT’S DANGEROUS TO GO ALONE! TAKE THIS ». Comme si j’avais le choix. Après cet épisode, l’aventure commence avec le thème de l’overworld. En fait, je ne sais pas vraiment par où aller … Le mieux, c’est d’aller à droite. Ou peut-être à gauche. Hum … Voilà un des problèmes que j’ai rencontré. On ne nous donne aucun indice pour savoir où aller. On peut tout aussi bien débuter par le deuxième donjon avant de faire le premier. Et Dieu sait qu’il y a quand même un certain nombre d’items utiles dans ce premier foutu donjon. Donc, le but est surtout d’explorer l’immensité qu’est Hyrule dans The Legend of Zelda, sans trop savoir pourquoi on fait ça, sauf si on a pris le temps de lire un bref résumé de la situation après le screen title. Et encore, vaut mieux lire le background dans le manuel pour réellement comprendre la véritable intrigue.
Bref, après 8 donjons à récupérer des bouts de Triforce, on se bat finalement contre The Great King of Evil, Ganon. Franchement, je le trouve très crédible avec sa tête de mort sur son chandail, le genre de chose qui me donnerait des cauchemars la nuit.
Innovations, y paraîtrait …Hen hen, parce qu’il faut savoir que c’est le premier jeu, avec sa cartouche dorée, à insérer une sauvegarde, mais ô combien pratique pour des joueurs comme moi, qui se font démolir à la première occasion qui se présente. Et c’est sans compter la vue du dessus (j’avoue que le véritable nom de la vue m’échappe), où on a beaucoup plus de liberté qu’avec un jeu de type plate-forme. On a qu’à regarder la
map pour comprendre l’étendue du mot « liberté ». Le seul point que je ne suis pas certaine d’avoir bien saisi, c’est que l’on voit les personnages de profil ou de face … Enfin bon, on leur pardonne, parce que c’est le premier Zelda.
Certes, il faut savoir continuer.Aux dernières nouvelles, j’avais enfin trouvé le marchand du coin de Hyrule pour finalement me procurer un petit wooden shield. « BUY SOMETHIN’ WILL YA ! » m’apostrophe le gentil homme affublé d’une tunique semblable à la mienne, sans préavis, d’un ton qui m’apparaît comme trop enthousiasme. Et puis, le choc. 130 rubis le bouclier ! De mon temps, ils valaient 40 rubis ces machins. Non mais quel arnaqueur. Comme si c’était simple de se procurer un montant pareil. En somme, j’ai mis le feu à sa petite boutique et j’ai continué mon périple à travers le premier donjon.
Des petits atouts, précieux ou non.Je ne vous raconterai bien évidemment pas mon épopée au grand complet, mais commentons quelques points non mentionnés plus haut : la soundtrack du jeu. Oui, une musique 8-bit peut être considérée comme une bande sonore. Nous retrouvons donc dans ce premier opus le thème mythique et culte (oui, oui, ces deux adjectifs là) qu’on continue d’entendre dans la saga au grand complet (même si dans The Adventure of Link, il est un peu plus discret).
Il s’agirait d’un grave délit que d’oublier la diversité que l’on rencontre partout dans le jeu, non seulement lorsque l’on regarde les différents décors, mais également du côté du bestiaire, avec un nombre respectable d’ennemis qui vous assaillent à tous les coins de rue. Notons également les items que l’on accumule tout au long de notre aventure. Bien sûr, l’inventaire que l’on tient (disposé sur un second écran, soit dit en passant) est ridicule lorsque l’on regarde tout ce que l’on ramasse dans les plus récents Zelda, mais tout à fait convenable pour un jeu NES.
Si jamais vous n’avez pas encore tâté ce titre, il manque sans conteste à votre culture vidéoludique. Ainsi s’achève cet avis fort peu objectif. Vous remarquerez qu’il n’y a pas de notes, notamment parce que l’on ne peut, de nos jours, noter un jeu NES (qui a déjà fait sa renommée, je dis ça comme ça). Sur ce, merci d’avoir lu.