Deuxième opus 3D de la célèbrissime série des Legend of Zelda, si il y a bien un épisode qui doit être distingué parmi les autres, c’est lui. Majora’s Mask… Un nom bien mystérieux, et vous comprendrez très vite que ce jeu ne l’a pas volé.En effet, dès l’écran titre, on est déjà enveloppé par la sombre ambiance du jeu. La resplendissante Plaine D’Hyrule au clair de lune d’Ocarina of Time est déjà loin maintenant, place au mystère et à l’angoisse…
Au début du jeu, on voit Link, chevauchant sa fidèle jument Epona, seul dans les Bois Perdus. Quand soudain, une étrange marionnette masquée fait son apparition, dérobant le cheval de Link et sa précieuse ocarina ! Affolé, Link poursuivit cet étrange personnage. Jusqu’au moment où il tomba dans un profond trou. Quand Link se réveilla, il n’était plus humain…
À la recherche de celui qui lui avait volé ses affaires, Link rencontra une fée, Taya, qui décida de l’accompagner et de l’aider dans sa quête. Et un étrange homme prétendant pouvoir lui rendre sa véritable apparence, sous condition qu’il récupère son ocarina. En échange, il lui demanda de récupérer pour lui un masque précieux qu’on lui avait volé.
Link apprit également que le royaume dans lequel il se trouvait n’était plus Hyrule. Il marchait maintenant à travers les vastes et sombres étendues de Termina…
Et le voyage ne s’avérait pas facile : Termina était menacée. Menacée par la lune qui était à trois jours de s’écraser sur la Terre.
Link s’empressa de retrouver le pantin qui lui avait volé son ocarina et sa jument.
Il fallait faire vite…
Lorsque Link aura récupéré son ocarina et donc son apparence, il n’aura pas le masque de l’homme qui lui l’avait demandé. En homme honnête, Link retournera le chercher. Naîtra alors une nouvelle quête, qui, au fur et à mesure que vous avancerez, deviendra de plus en plus sombre et inquiétante.
N’oubliant guère que la lune doit s’écraser sur Termina au bout de trois jours, vous serez très souvent amené à remonter le temps.
Mais vous serez encore plus souvent obligé à utiliser les pouvoirs de masques magiques, qui vous permettront par exemple d’attirer les fées, devenir invisible aux yeux des ennemis, ou bien même vous transformer en une autre espèce vivante, ce qui vous fera bénéficier de pouvoirs extraordinaires.
En plus d’un palpitante quête principale, le jeu dispose d’un bon nombre de quêtes annexes qui vous permettrons d’obtenir des objets qui vous seront très utiles (peut-être mêmes capitaux) pour votre voyage aux quatre coins de Termina.
Le jeu est réparti en plusieurs parties. Tout d’abord il a une introduction, où vous devez récupérer votre ocarina et votre apparence. Viennent ensuite quatre grands chapitres. Chaque chapitre se constitue d’abord d’une période où vous atterrissez dans l’un des quatre endroits du jeu, durant laquelle vous devez comprendre pourquoi tout est si chamboulé dans les environs et comment accéder au temple de ces lieux, renfermant la source de tous les soucis, ainsi qu’un précieux indice pour retrouver le masque volé… Et donc bien sûr une seconde période, consistant à traverser le temple, à la recherche de la source maléfique qui sème le chaos. Après ces quatre grands chapitres, il a une épilogue, constituant le combat final pour récupérer le masque… et stopper la lune.
…et tout ça ne peut que promettre à ce magnifique jeu un gameplay inégalable.
Les graphismes sont toujours aussi impeccables que ceux de Zelda : Ocarina of Time. Nouvelles images toutes aussi belles les unes que les autres mais aucun changement concernant la qualité graphique. À l’époque où Zelda : Majora’s Mask est sorti, on ne pouvait faire mieux.
Il en va de même pour sa jouabilité qui n’a pas bougé et est toujours aussi merveilleuse. Le plus total débutant mettra un temps éclair pour apprendre à manier le jeu comme les plus grands joueurs.
Pour la durée de vie, il n’y a rien à craindre non plus. Si les longs chapitres du jeu ne sont pas assez longs (ce qui serait étonnant), les multiples quêtes annexes sont à la hauteur pour boucher les trous.
La bande son subit peut-être un léger manque de qualité sonore, mais les thèmes musicaux ont encore une fois de quoi se faire pardonner. Les musiques correspondent on-ne-peut-mieux aux différents endroits du jeu, et, comme leurs environnements, elles sont de plus en plus angoissantes au fur et à mesure qu’on avance.
Mais le grand point fort du jeu est bien sûr son scénario, celui qui se distingue parmi tous ceux des autres épisodes de la série Zelda. Il doit déjà beaucoup à son ambiance sinistre, mais aussi à sa grande différence par rapport au reste de la série. Tout se déroule dans un univers nouveau et indépendant, en plein milieu d’événement qui n’auraient jamais pu avoir lieu dans le célèbre royaume d’Hyrule.
Et oui, Zelda : Majora’s Mask est la grande exception de la série. Plus de Princesse Zelda, plus de Triforce, plus de Ganondorf… On remarque aussi rapidement que Link prend des traits plus matures dans cet épisode. Cette fois ci tout est nouveau, tout est différent, tout est mystérieux… Hyrule et ses vastes plaines ensoleillées ne sont plus que de lointains souvenirs désormais.
Même si cet épisode ne parvient pas à égaler le légendaire Ocarina of Time aux yeux de tous les fans, Majora’s Mask en aura conquit plus d’un, et autrement il sera second sur un grand nombre de classements.
On est saisis par plein de questions à propos de ce jeu. Quel est ce masque ? Qui est ce pantin ? Pourquoi la lune va-t-elle s’écraser ? Quel est cet endroit ? Jouez-y pour le savoir…
NotesGraphismesComme pour Ocarina of Time, toujours aucun pépin graphiquement. Magnifiques, on ne pouvait que rarement faire de meilleurs graphismes à l’époque de la sortie du jeu.
18/20JouabilitéLa jouabilité est très intuitive et très facile à prendre en main. On s’y habitue en un rien de temps.
19/20Durée de vieLa quête principale a déjà de quoi émerveiller, mais pour les joueurs hyperactifs ayant l’habitude de finir un jeu en un après-midi, les quêtes annexes sont là pour les réconforter. Peut-être un peu moins courte qu’Ocarina of Time, on a pourtant aucun regret concernant cet épisode.
18/20Bande sonUn bon point du jeu. Malgré les petits problèmes de qualité sonore qui passent même parfois inaperçus, les musiques sont plus réussies que jamais.
17/20ScénarioLE point fort du jeu. Si vous êtes lassé de voir toujours voir un héros venir sauver un princesse des griffes d’un seigneur du mal, voulant s’approprier le pouvoir des dieux, ce jeu est fait pour vous. Voyez maintenant un héros solitaire venir sauver un royaume perdu des griffes de l’apocalypse, le tout dans un univers sombre et mystérieux.
19/20Note globaleZelda Majora’s Mask n’est peut-être pas le grand chef en personne des jeux vidéo tirés de la série Zelda, mais il fait néanmoins parti de la cour des grands. Vous ne trouverez nulle part ailleurs dans Zelda la possibilité de remonter le temps, vous transformer à partir de masques sacrés ou d’empêcher la lune de s’écraser sur votre tête. On se souviendra d’une chose : son ambiance sinistre et captivante. Chapeau Big N !
19/20
Écrit par Zlark le 06/08/2009